S’il fallait se souvenir d’un objet qui a contribué à révolutionner la Médecine, ce serait le stéthoscope. Cet instrument, encore utilisé aujourd’hui, a été mis au point au 19ème siècle. Son inventeur, le médecin quimpérois René-Théophile-Hyacinthe Laennec est considéré comme le fondateur de la pathologie pulmonaire moderne.

Source : Musée départemental breton. Lien vers la notice.
René Laënnec naît à Quimper en 1781. Il est issu d’une famille de notables : son père est avocat et son grand-père, Michel Alexandre Laënnec, est maire de Quimper de 1763 à 1765. Fait original : son berceau en osier est aujourd’hui conservé au Musée départemental breton.

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Le jeune homme entreprend des études de Médecine à Nantes, sur les conseils de son oncle, professeur à l’école de Médecine. Cette lettre manuscrite, adressée à son père, depuis Nantes, témoigne de ses activités lors de ses années estudiantines en 1800.
« Mon cher papa […] je me trouve actuellement sans aucune autre occupation que celle de continuer mes études, occupation à laquelle il est d’ailleurs temps que je m’adonne sérieusement. »

René Laënnec devient élève puis collaborateur de Jean-Nicolas Corvisart, qui s’intéresse notamment à la cardiologie, à l’hôpital de La charité à Paris.
En 1816, il est nommé médecin en chef à l’hôpital Necker et entreprend des recherches sur les maladies pulmonaires. Cette même année, le jeune médecin met au point un instrument qui permet de mieux percevoir les bruits du thorax, par la technique dite de « percussion » . Le stéthoscope répond à un double objectif : à une époque où l’on n’existe ni radio, ni échographie, il permet d’amplifier le son des poumons et du rythme cardiaque afin de détecter d’eventuelles pathologies. Par ailleurs, cet instrument permet d’ausculter les patients sans les déshabiller. C’est le début de la médecine moderne.
En 1819, René Laënnec publie un traité de médecine : De l’auscultation médiate: ou traité du diagnostic des maladies des poumons et du coeur.
Outre l’invention du stétoscope, René Laënnec est aussi un médecin reconnu pour ses recherches sur la péritonite et de la cirrhose ainsi que la tuberculose. Il décède en 1826 à Ploaré (29).

Source : Musée départemental breton. Lien vers la notice.

Source : Archives départementales d’Ille et Vilaine. Lien vers la notice.
De nombreuses villes lui rendent hommage en lui attribuant le nom d’une rue, d’une place ou d’un bâtiment. Une statue a été érigée à son effigie à Quimper, devant le musée des Beaux-Arts.

Source : Archives départementales d’Ille-et-Vilaine. Lien vers la notice.
Certains artistes reproduisent aussi son visage, au travers des sculptures, des peintures ou des gravures, comme ces oeuvres réalisées dans les années 1920, visibles sur Bretania.

Source : Musée départemental breton. Lien vers la notice.

Source : Musée départemental breton. Lien vers la notice