Ils ne sont pas forcément bretons les premiers noms de pirates qui viennent en tête. La question a pourtant bien traversé les mers et on trouve même trace de certains d’entre eux dans les archives numérisées.
Si la confusion est facile à opérer, pirate n’est pourtant pas corsaire, comme le rappelle l’article publié par le contributeur Bretagne Culture Diversité :
« Les premiers étaient des hors-la-loi, et risquaient donc la potence en cas de capture, mais ne se pliaient qu’à leurs propres règles, décidées collectivement sur le navire. Les corsaires, eux, étaient des marins mandatés qui disposaient d’une « lettre de course » de leur souverain (ou de son administration). C’était une manière pour le monarque de faire la guerre à peu de frais, en s’attaquant aux navires marchands plutôt qu’aux vaisseaux militaires afin d’affaiblir l’économie de la nation rivale. Ces corsaires agissaient librement, mais obéissaient tout de même aux codes de la guerre. »
Un document référencé sur le site Gallica offre quant à lui une panoplie de portraits de navigatrices et navigateurs plus ou moins célèbres mais qui tous ont marqué leur époque. On découvre ainsi qui était Jean De Coatanlemm, Jeanne De Belleville ou encore Robert Surcouff pour les plus célèbres.
Ce dernier, par son activité de corsaire a fortement marqué l’histoire et la mémoire de la ville de Saint-Malo.
Bibliothèque nationale de France, GED-5430. Bécédia
Ces épisodes de l’histoires des cités maritimes bretonnes ont laissé leur emprunte sur le patrimoine culturel, notamment le patrimoine bâti, comme en témoignent ces images et vidéos :
Écrit par Marc-Antoine Ollivier